Par un soleil d’hiver, hélas ! bien court été, La fourmi butinait parmi l’herbe flétrie. Elle voit la Cigale à la mine amaigrie Qui se mourait de faim pour avoir trop chanté. Prends ce grain, lui dit-elle, et qu’avec la gaieté Il te rende la vie. Tu ne trouves plus rien, mais j’ai dans mon grenier Les trésors du beau temps dernier : Ne crains donc plus la faim : chante encore, pauvre amie. Edouard JOUIN ( XVIII° )
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